Comment surmonter la perte d’un être cher ?

Publié le 20 Février 2012

Amour et chagrin vont de pair lorsque disparaît celui (celle) que vous aimez. Vous ne pouvez pas surmonter votre chagrin à moins de l’exprimer ouvertement. Le chagrin n’est pas une maladie honteuse. Le nier ne fera que l’accentuer. Le fait de parler, de poser des questions constitue déjà un début de guérison. Trouvez un ami (une amie), un prêtre, qui vous écoutera et vous fera aller plus loin.

Votre chagrin est unique car votre relation avec la personne que vous pleurez est unique. Mais votre deuil va suivre, comme pour toute personne dans votre cas, un chemin avec des étapes plus ou moins fortes ou longues selon votre histoire ou votre personnalité.

 

Vous allez vivre successivement :

 

L’acceptation de la perte

« Non, ce n’est pas possible ». Toute mort est un véritable choc qui se traduit par l’incrédibilité et l’impression que tout s’arrête, que plus rien n’a de sens ni de goût. Lorsque l’on a réalisé ce qui nous arrive, vient …

 

La révolte

« Pourquoi à moi, pourquoi lui (elle), pourquoi ? » Révolte toute naturelle. A cette révolte s’ajoute l’impression qu’on ne pourra pas faire face à cette perte ainsi qu’aux difficultés de la vie quotidienne. On se sent désemparé. C’est le début de…

 

La dépression

L’état de fatigue laisse place à un état dépressif plus ou moins profond. C’est normal. Cette baisse d’énergie est nécessaire pour assimiler ces bouleversements et récupérer votre énergie. Acceptez votre faiblesse et, si besoin est, faites-vous aider. Cela vous préparera à….

 

La récupération

Même si au début on croit ne jamais pouvoir s’en sortir, cette dépression aura une fin. Vous retrouverez l’envie de vivre et referez de nouveaux projets. Sachez aussi que la récupération est parfois entrecoupée de retours en arrière par exemple lors des fêtes.

Le deuil est un processus et non un événement ponctuel. Soyez patient et tolérant envers vous-même. La perte d’un être cher changera votre vie pour toujours. Vous ne serez pas complètement différent mais c’est parce qu’on a survécu de grandes douleurs comme de grands bonheurs, que l’on devient plus grand, plus fort et plus humain.

 

D’après un document de la fabrique du cimetière Notre Dame de Neiges Montréal

et Marie- Frédérique Bacqué et Michel Hanus (les chemins du deuil)

 

Rédigé par jmm

Publié dans #Funérailles

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article