Office mariale et tombola de la Fraternité

La fête de la glorification de la Vierge est certes célébrée depuis des siècles dans les Eglises d’Orient et d’Occident, même si la définition du dogme de l’Assomption de Marie remonte seulement à 1950, année, pendant laquelle Pie XII proclama que la Vierge « fut élevée corps et âme à la gloire du ciel… ». Rappelons, en outre, la relation toute particulière de la France avec la mère de notre Seigneur Jésus Christ, qui remonte au vœu de fidélité du roi Louis XIII , lorsqu’il implorait Marie de lui accorder un héritier, le futur Louis XIV, mettant par cette supplique le sort du royaume entre ses mains.

Ainsi, comme partout dans notre pays, notre communauté de paroisses célébrait cette fête dans la ferveur et le recueillement lors de l’office marial à la chapelle de Rabas, suivi de la traditionnelle tombola, qu’accompagnait un goûter festif.

Le temps maussade de ce début août avait cédé à un soleil radieux, faisant régner une agréable douceur sur ce site pittoresque en pleine forêt entre St Hubert et Béfey.

Cette année encore, la manifestation organisée par notre Fraternité Jean Martin Moyë eut un franc succès. Nombreux étaient fidèles et promeneurs à venir participer à cette rencontre chaleureuse, amis et connaissances se retrouvant pour un long moment, partageant amitié et sentiment de proximité avec leurs voisins. A cette occasion, les visiteurs pouvaient faire la connaissance de Sœur Annie qui, depuis peu, est venue se joindre à Sœur Claudine et Sœur Henriette dans leur maison des Sœurs de la Divine Providence à Hessange, où elle va partager désormais leur quotidien. Nous lui souhaitons la bienvenue parmi nous et l’assurons de nos prières et de notre fidèle amitié.

A tous nos bénévoles et nos généreux donateurs nous exprimons notre gratitude, leurs assurant que le produit de cette fraternelle journée, qui s’élève cette année à 800 €, servira entièrement à des projets d’éducation et de santé dans nos missions au Mali, à Madagascar et en Equateur , suivant ainsi la voie que le Bienheureux Jean Martin Moyë a tracée, il y a plus de deux cents ans.