Jean Martin Moyë et le sarment de vigne

C’est Jean Martin Moyë, le Bienheureux protecteur de notre communauté de Paroisses que nous honorions lors de la messe du 6 Mai dernier à Vigy. Les paroles du Christ que nous rapporte pour ce dimanche l’Evangéliste Jean au 15e chapitre nous rappellent la symbolique de la vigne et des sarments qui portent fruits lorsqu’ils restent sur la vigne, nous éclairant sur les intentions du Seigneur à notre égard.

La décoration florale de l’autel et du pupitre de l’Eglise Saint Léger reflétait d’une façon subtil et avec une évidence parfaite ces deux thèmes qui devaient dominer l’office. Devant l’autel, Jean Martin Moyë dans son bateau avec son bâton de grand pèlerin, au service de l’éducation des humbles de son époque, montrant la voie aux innombrables Sœurs de la Divine Providence qui, depuis 2 siècles et demi, sillonnent la France et le monde avec toujours le même but : éduquer pour devenir libre. Au pied du pupitre le sarment de vigne avec ses fruits épanouis, ce pupitre d’où nous vient la Parole qui rend libre le Chrétien.

L’autre temps fort de cette messe dominicale devait être la présentation de plusieurs jeunes couples qui se préparent au mariage. Dans notre communauté de Paroisses et dans celle dédiée à Jeanne de Méjanès, 34 couples comptent prochainement s’unir pour la vie, 14 chez nous, et 20 dans la communauté voisine, et c’est ainsi que, en ce dimanche de printemps, deux célébrations jumelles se tenaient à Vigy et à Ay-sur-Moselle où, dans l’Eglise St Barthélemy, l’Abbé Joseph Stricher accueillait à son tour les futurs mariés. Un temps fort disions nous : Oui, par-dessus les distances géographiques, les mêmes paroles rappelaient aux jeunes gens, au seuil d’une vie commune librement choisie, la gravité mais aussi la joie de leur engagement l’un vers l’autre, engagement à fonder une famille chrétienne dans l’Amour et la fidélité du Christ, engagement qu’encourageait l’assistance des fidèles en entonnant ce très bel arrangement musical du Crédo : « Je crois en Dieu le Père, en son Fils Jésus Christ, en l’Esprit créateur, je crois en Dieu le Père, je crois en toi mon Dieu, mon Dieu ».

Un verre de l’amitié devait ensuite nous réunir tous au Centre Pastoral, un moment toujours très prisé où la solennité de l’office le cède à la joie spontanée de nous retrouver, de nous parler.

Hildegarde RAMET